author Publié par incwo Tue, 20 Mar 2007 21:47:00 GMT

L’article qui suit est la traduction de l’article «Founders at Work» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Voici une photo de mon exemplaire de Founders at Work: Stories of Startups’ Early Days. (Les fondateurs à l’action: histoires de démarrages de startups). Ce livre a dépassé mon record du livre portant le plus de post-it. Mon système est de mettre des post-its de la façon suivante: en haut les idées pour mon prochain livre et sur le coté les idées pour ce blog.

Comme vous pouvez le voir, c’est une mine d’or, on y retrouve de fantastiques histoires sur l’esprit d’entreprise. Voici une liste de quelques-unes de mes préférées. L’enseignement majeur: l’esprit d’entreprise est une question de tactique, de Chutzpah (insolence, audace, impertinence), de ne pas savoir que certaines choses se font d’une certaine manière, et de savoir faire les choses sans avoir assez d’argent. Certaines parties vous feront hurler de rire.

1- Sabeer Bhatia (Hotmail) sur la façon dont il a décidé si il fallait révéler ou pas aux capitaux risqueurs la vraie idée qu’il voulait faire financer. «Si ils passent le test, si ils ne nous rejettent pas pour de mauvaises raisons et si ils disent plutôt: ‘OK, nous ne faisons pas attention au fait que vous soyez jeunes, non plus au fait que vous n’ayez pas d’expérience en management’, alors c’est seulement quand ils commenceraient à démolir la fausse idée, que nous partagerions l’idée de Hotmail avec eux.»

2 - Woz (Apple), «Toutes les meilleures choses que j’ai faites chez Apple venaient du fait de (a) ne pas avoir assez d’argent, et de celui de (b) ne l’avoir jamais fait auparavant, jamais».

3 - Mitch Kapor (Lotus), sur le montant d’argent qu’il a demandé à Sevin-Rosen. «J’ai du dire que nous avions besoin de deux à trois millions de dollars. Nous n’avions rien. Nous avons en main une première version sous-développée d’une feuille de calcul, et moi, et John Sachs. Je sentais que s’était le seul montant que je pouvais demander sans être totalement ridicule.»

4 - Evan Williams (Blogger.com) sur la façon dont il a levé de l’argent pour acheter plus de serveurs. «Nous avons mis un message sur notre site Web, qui disait, ‘OK, nous savons que Blogger est vraiment lent. C’est parce que nous avons besoin de plus de matériel. Nous n’avons pas l’argent pour l’acheter, donc donnez nous de l’argent, nous achèterons du matériel et Blogger deviendra plus rapide’.»

5 -Tim Brady (Yahoo). «La chose la plus drôle dont je me souviens est l’énorme tempête en mai 95 et la baisse du réseau électrique pendant quelques jours. Nous avons été obligé de louer un générateur électrique et de le faire tourner au diesel pendant 4 jours, 24 heures sur 24. Nous étions en train de rire, ‘Combien de litres consommé par page aujourd’hui ?’»

6 - Mike Lazaridis (Research in Motion) sur l’importance de recruter des étudiants. «Ce qui est important pour moi ce sont les panneaux placés à l’arrière du bâtiment. Bien sûr tout le monde sourit devant ça. Je leur ai expliqué, ‘Je me fiche que quelqu’un d’autre sache où se trouve le bâtiment. Tout ce que je veux c’est que les étudiants arrivent à nous trouver

7 - Mike Ramsay (Tivo): «Je me rappelle un week-end, nous avons emmené la société entière, ce qui représentait environ 60 personnes, nous sommes allés dans tout les grands magasins d’électronique Fry’s de la Silicon Valley, parce que nos produits s’y vendaient. Nous avons mis en place des démonstrations de nos produits. C’était génial parce que presque personne ne se rendait compte de ce que c’était de vendre dans un grand magasin !».

8 - Paul Graham (Viaweb): «Aucun d’entre nous ne savait programmer un logiciel sur Windows, et nous ne voulions pas apprendre. Cela ressemblait à une énorme monstre à vapeur qu’il fallait à tout prix éviter. Alors la première chose que nous avons pensé lorsque nous avons eu l’idée des applications Web fut 'Dieu merci nous n’aurons pas à programmer sous Windows'

Sur le fait de lever de l’argent: «Le conseil que je donnerais c’est de ne pas avoir à lever d’argent auprès d’investisseur. Je dirais qu’il faut dépenser aussi peu que possible, car chaque euro que vous aurez des investisseurs vous sera coûtera la peau des fesses..»

9 - Catarina Fake (Flickr): «Flickr a commencé comme un gadget. Ce n’était pas réellement un produit. C’était une sorte de messagerie instantanée dans laquelle vous pouviez mettre des photos et montrer aux gens ce que vous regardiez.»

10 - Brewster Kahle (Thinking Machines): «La bénédiction de Thinking Machines et la malédiction de Thinking Machines furent d’avoir beaucoup d’argent. Si vous avez beaucoup d’argent, alors vous ne prêtez pas attention aux gens qui vont vous payer dans le futur, les clients.»

11 - Chuck Geshke (Adobe) sur la réaction des épouses des dirigeants de Xerox à une démonstration au parc technologique de Xerox en 1977. «Elles aimaient ce truc. Elles étaient assises et jouaient avec la souris, elles ont changé quelques petites choses sur l’écran, elles ont appuyé sur le bouton d’impression, et sur le papier c’était pareil que sur l’écran. Elles ont dit, 'Wow, c’est vraiment bien. Cela changerait vraiment un bureau s’il était équipé de cette technologie'.».

[C’est pourquoi vous devriez toujours écouter votre femme. Et si vous êtes une femme vous ne devriez jamais écouter votre mari]

12 - Ann Winblad (Open System). «Donc je suis en face de ces 60 ou 70 types, ces types qui sont probablement dans leur 50e année, moi dans ma 20e et nous avions une opération spéciale, où nous disions, si vous me donnez aujourd’hui un chèque de 10.000$, vous pouvez avoir des droits illimités sur un de nos modules… Je suis rentré avec, je pense, entre 12 et 15 de ces chèques de 10.000$ dans mon sac.

13 - James Hong (Hot or Not) sur son premier site béta. «Mon père est la première personne qui ait vu Hot or Not en plus de Jim et moi, et il est devenu dépendant ! Mon père ! Un retraité chinois de 60 ans, qui, étant mon père, est supposé être asexué, et là il dit: 'Elle est chaude. Celle la n’est pas chaude du tout'.»

14 - James Currier (Tickle). «Quand nous avons lancé la société, nous voulions changer le monde, et nous avions tous ces test sur le site pour aider les gens dans leur vies. Nous avions le test d’anxiété, les relations parentales, et les tests de communication. Et personne n’est venu… ‘Faisons un test pour savoir quelle race de chien vous êtes’… Nous l’avons mis en ligne, et huit jours plus tard, nous avions un million de personnes sur notre site...»

15 - Mena Trott (Six Apart) sur ses premiers rendez-vous avec l’actuel PDG de la société, Barak Berkowitz. «Barak a dit, ‘C’est une bonne idée pour un business de niche, cela ne nous intéresse pas d’investir dedans’. Au début nous avons pensé, ‘Qui est cet abruti ? Pourquoi il nous dit ça ?’»

Ce ne sont que quelques pépites. Vous devriez vous procurer la mine entière.

Guy Kawasaki

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

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author Publié par incwo Sun, 18 Mar 2007 07:38:00 GMT

L’article qui suit est la traduction de l’article «The Effort Effect» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur : retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Si vous dirigez quelques personnes ou si vous êtes parents (ce qui est une forme de direction), arrêtez tout et lisez «L’effet de l’effort». Cet article présente Carol Dweck, professeur de psychologie de l’université de Stanford. Il examine ses trente années d’études, sur le thème : «Pourquoi certaines personnes excellent-elles et pas d’autres ?». (Indice : La réponse n’est pas dans le «talent inné».)

L’article postule qu’il existe généralement deux sortes de mentalités: La mentalité figée et la mentalité de croissance. Les personnes avec une mentalité de croissance voient la vie comme une série de challenges et d’opportunités d’amélioration. Les personnes avec une mentalité «figée» pensent être nées bonnes ou mauvaises. Concrètement, les «bons» pensent qu’ils n’ont pas besoin de travailler beaucoup pour réussir, les «mauvais», qu’ils échoueront quel que soit le travail fourni.

Elle a récemment publié un ouvrage intitulé : «Mentalité: La nouvelle psychologie du succès» (Mindset: The New Psychology of Success). Je ne l’ai pas encore lu, mais je l’ai commandé immédiatement après avoir lu cet article. Je ne peux imaginer ne pas l’apprécier.

Pour fournir un aperçu de l’article et de son travail, en voici quelques morceaux choisis. Afin de montrer l’adéquation de cet article avec le monde de l’entreprise, j’ai pris la liberté de rajouter (employé).

Vous avez un enfant (employé) très doué, et vous voulez qu’il réussisse. Ne devriez-vous pas lui dire combien il est brillant ?

C’est ce que 85% des parents interrogés par Dweck ont répondu. Son étude sur les élèves de CM2 montre pourtant des résultats différents. Les étiquettes, même lorsqu’elles sont positives, peuvent être dangereuses. Elles peuvent conduire au développement d’un état d’esprit «figé», avec tout ce que cela inclus, de l’anxiété envers la performance à une tendance à abandonner rapidement. Des paroles bienveillantes peuvent saper la motivation de l’enfant (de l’employé) et diminuer ses performances. Tandis que l’étude de Dweck se canalise sur l’apologie de l’intelligence, elle avance que ses conclusions s’appliquent à tous les talents et à toutes les capacités.

Voici les astuces de Dweck, extraits de ce livre :

  • Écoutez ce que vous dites à vos enfants (employés) avec une oreille sur le message que vous envoyez à leurs mentalités.
  • Plutôt que de louer le talent et l’intelligence de vos enfants (employés), focalisez-vous sur le processus qu’ils ont employé.
    • Exemple : «Ce devoir était si long et compliqué. J’admire vraiment la façon dont tu t’es concentré et dont tu l’as terminé.»
    • Exemple : «Ce dessin est plein de magnifiques couleurs. Explique-moi leur signification.»
    • Exemple : «Tu as beaucoup réfléchi pour écrire cette nouvelle. Elle me fait penser à un Shakespeare modernisé.»
  • Lorsque vos enfants (employé) ratent quelque chose, faites lui une critique constructive – une réponse qui va aider l’enfant (l’employé) à comprendre comment résoudre le problème plutôt que de l’excuser ou de lui mettre une étiquette.
  • Faites très attention aux objectifs que vous fixez à votre enfant (employé); Avoir un talent inné n’est pas un objectif, mais l’augmentation de son savoir-faire et de ses connaissances en est un.
  • Cependant, n’hésitez pas à les féliciter de leurs qualités inhérentes. Il est important que les enfants (employés) sachent qu’ils ont des qualités et que leurs parents les aiment inconditionnellement, ajoute Dweck. «Le problème naît lorsque les parents félicitent leurs enfants (employés) en leur laissant sentir qu’ils ne sont bons et ne peuvent être aimés uniquement lorsqu’ils se comportent de certaines façons, qui plaisent aux parents.»


Voilà qui donne à réfléchir: Peut-être tout cela explique-t-il l’inexorable marche vers la médiocrité de sociétés (temporairement) formidables. Supposons qu’une jeune entreprise marche bien. Elle commercialise de bons produits et réalise de bonnes performances. Ainsi, elle est capable d’attirer les meilleurs, les plus intelligents, et les plus talentueux. Ces personnes ont entendu toute leur vie qu’elles étaient les meilleures, et le fait de se faire recruter par ces sociétés en vue est une preuve qu’ils sont les meilleurs; en fait cette société est si renommée qu’elle peut recruter des personnes également candidates chez Google ou Microsoft.

Malheureusement, ils développent un état d’esprit «figé», qui les pousse à croire qu’ils sont les plus talentueux et que le succès continu leur est dû. Les problèmes apparaissent car les talents purs ne travaillent que tant que les tâches sont faciles. Par ailleurs, ils ne prennent pas de risque, car un échec épargnerait leur image de perfection et d’excellence. S’ils échouent, ils le dénient, ou l’attribuent à tout, sauf à leurs propres erreurs.

Et c’est le début de la fin.

Guy Kawasaki

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

Technorati :


author Publié par incwo Fri, 09 Mar 2007 10:09:20 GMT

La semaine prochaine nous participons à deux conférences :

  • La première, au salon Online 2007, mardi 14 de 10h à 12h30 au CNIT. Le sujet de la conférence est "Dématérialisation et nouvelles applications 2.0"
  • Le seconde dans le cadre du Carrefour de l'Economie, organisé à Courbevoie, sur le thème "Entreprendre : une affaire de femme, du cliché à la réalité d’entrepreneuse", et plus précisément du financement des sociétés, jeudi 15 à midi
Pour ces deux interventions je serai le speaker, n'hésitez pas à venir me parler après la conférence, je serai ravi de rencontrer des lecteurs de notre blog.


author Publié par incwo Wed, 21 Feb 2007 21:45:24 GMT

entreprise-facile continue son avancée, et nous souhaiterions vous remercier. Vous êtes aujourd'hui bientôt 700 à nous avoir rejoint et à nous faire confiance pour vous accompagner dans le développement de votre projet ou de votre entreprise !

Nous sommes heureux de vous annoncer plusieurs fonctionnalités nouvelles et importantes sur le Bureau en Ligne :

La prospection commerciale a été intégralement mise à jour avec les technologies AJAX, et vous permet de gérer vos prospects avec une souplesse inégalée. Ce module reste accessible dans la version de base et gratuite du Bureau en Ligne, dans la rubrique Commercial.

Nous avons passé un accord avec la société Kompass, qui vous permet sans quitter votre Bureau en Ligne, d'évaluer ce que coûterait l'achat ou la location d'un fichier de prospects. Vous ne savez pas comment fonctionnent l'achat ou la location d'un fichier ? Rendez-vous sur le Bureau en Ligne, rubrique Commercial.

Nous avons également amélioré à votre demande le module de facturation. Il est maintenant possible de nous demander d'envoyer pour vous vos factures, par courrier simple ou par recommandé. D'un simple clic !

Pour la création de votre entreprise, nous pouvons maintenant prendre mandat pour ouvrir pour vous le compte de dépôt de capital auprès de la Caisse des Dépots. Cela signifie tout simplement que vous passez moins de temps sur ces aspects, et plus sur votre métier. Pour en savoir plus, c'est dans la rubrique Direction, menu Formalités de Création.

Enfin, vous avez remarqué que notre site internet a été transformé, pour plus de clarté, plus de simplicité.

Voici les directions de développement pour le futur proche : module d'achat de contrats légaux, modules de formation, et amélioration des fonctions existantes. N'oubliez pas que nous mettons les priorités sur ce qui vous est le plus utile, alors n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques et demandes !


author Publié par incwo Mon, 12 Feb 2007 12:56:26 GMT

Voilà, c'est en ligne; Depuis quelques semaines nous travaillions sur la nouvelle version de notre site internet, avec la volonté de prendre en compte la diversité de vos remarques. Elle est en ligne depuis ce matin, et nous attendons vos commentaires ! Au menu : une charte graphique plus légère, des messages plus concis, et une seule clé d'entrée, le Bureau en Ligne.

Nous faisons maintenant apparaître le nombre de comptes ouverts ("entrepreneurs connectés"), et le nombre de personnes travaillant chez les partenaires que nous intégrons dans le Bureau en Ligne ("personnes à votre service"). Cela permet de visualiser rapidement l'intérêt de la syndication en un seul endroit !

C'est ici : http://www.entreprise-facile.com


author Publié par incwo Wed, 31 Jan 2007 21:49:16 GMT

Nous avons dépassé ce week-end la barre des 500 comptes ouverts ! C'est un premier chiffre rond, les prochains que nous visons sont à quatre, puis cinq chiffres ! 500 comptes donc, et nous commençons à avoir des statistiques intéressantes du sondage que nous avons lancé à Noel.

Voici quelques enseignements tirés de ce sondage :

  • vous êtes 76% d'hommes et 24% de femmes, ce qui correspond à la population des créateurs d'entreprise
  • vous êtes dirigeants à 38%, salariés à 29%, sans travail à 23%, et étudiants pour 5%. C'est trop peu d'étudiants à notre goût, nous souhaiterions en avoir plus !
  • vous n'avez jamais créé, à 52%
  • pour 47% vous lancez votre projet seul et cela vous convient, pour 20% vous êtes seul et cela ne vous satisfait pas

Pour ceux qui n'ont pas participé à ce sondage, et qui souhaitent le faire, c'est ici.


author Publié par incwo Fri, 19 Jan 2007 20:52:19 GMT

Aujourd'hui une interview réalisée par Pascal Le Guern pour l'émission Initiatives Entreprise est passée sur France Info.



L'émission d'une minute a déjà fait exploser notre trafic et les ouvertures de comptes, nous souhaitons la bienvenue à nos nouveaux visiteurs !


author Publié par incwo Fri, 05 Jan 2007 16:14:15 GMT

Entre le sapin de noel et le réveillon du nouvel an, nous avons décidé d'être joueurs et de tester quelques hypothèses sur notre cible, celle des futurs entrepreneurs et des dirigeants de TPE. Notre hypothèse principale résidait dans le fait que ces entrepreneurs étaient plutôt connectés que déconnectés, même pendant cette période. Alors que si nous visions les directeurs commerciaux de grand comptes, nous les aurions plutôt supposés déconnectés pendant les congés de noel.

Aussi nous avons préparé un sondage pour mieux les connaitre, connaitre leurs attentes par rapport à nos produits, etc. Le résultat fut à la hauteur de nos espérances : entre noel et le jour de l'an, 15% des emails que nous avons envoyé ont généré un sondage rempli, très complet et qualifié. Ainsi, nous commençons à connaitre un peu mieux notre cible; Et nous savons que ceux qui ont ouvert un compte correspondent au profil que nous recherchons, pour qui nous avons conçu le service.

Merci donc à tous ceux qui ont répondu, et pour les autres... il n'est pas trop tard, les guichets d'entreprise-facile ne ferment pas :)


author Publié par incwo Fri, 22 Dec 2006 23:26:19 GMT

Toute l'équipe d'entreprise-facile vous souhaite un excellent Noel ! Nous avons décidé pour l'occasion d'offrir à toutes les personnes qui ouvrent un compte d'essai entre aujourd'hui et le jour de l'an un crédit de 10 euros sur ce compte. Nous allons également très prochainement lancer une offre de parrainage, qui vous permettra de gagner des crédits et ainsi d'économiser sur vos achats.


author Publié par incwo Sun, 10 Dec 2006 02:10:54 GMT

Nous entrons dans une phase passionnante pour entreprise-facile ! Après la mise en place des premières versions des outils, le recrutement des premiers comptes par bouche-à-oreille, nous appuyons sur l'accélérateur. En effet, nous avons maintenant 250 comptes ouverts, un volume suffisant pour avoir des retours significatifs et savoir que notre service et notre approche différente plait.

Il ne s'agit pas de 250 comptes clients, car nous faisons bien sur la distinction entre les comptes payants et ceux qui sont potentiellement payants, les prospects. Mais nous souhaitons que ces 250 comptes, et les suivants bien sur, utilisent nos services gratuits, et aient l'opportunité au cours de leurs interactions avec nous, d'acheter des services.

Depuis l'ouverture de nos services, nous avons suivi précisément le chemin des visiteurs sur notre site, et calculé les taux de conversion (visite -> ouverture de compte). Nous sommes suffisamment satisfaits de ces taux de conversion pour passer à la phase suivante :

Nous avons lancé des communiqués de presse sur différentes cibles, et attendons les retours sous forme d'articles. Ces articles généreront de manière prédictible des visites en volume, puis des ouvertures de comptes d'essai, puis des conversions en clients.

En parallèle, nous modifions nos services pour répondre à la demande, nous ajoutons les modules demandés en priorité par les internautes. C'est un peu étrange, comme si nous mettions une voiture sur le marché avec la carrosserie et que nous la finissions en fonction des demandes. Mais nous pensons que cette méthode correspond totalement à l'évolution du marché, des mentalités, et des possibilités techniques. Ceci dit, la méthode n'est pas neuve : depuis des dizaines d'années, L'Oreal a basé une croissance annuelle à deux chiffres sur une interaction forte et permanente entre le management et le marché. A tous les niveaux de management, y compris à la présidence, les store-checks sont de règle. La différence, c'est que lorsque 200.000 bouteilles de shampoing sont sur les étagères et que l'on se rend compte qu'il faut changer la couleur du flacon, son bouchon, ou le slogan, la réaction prend du temps et coûte cher. Modestement, de notre côté, nous suivons les mêmes principes, nous faisons un store-check permanent en demandant à nos clients et prospects ce dont ils ont besoin. Nous essayons à partir de leur réponse d'être créatifs et de répondre à leur demande, en la devançant et en leur proposant des solutions élégantes.


author Publié par incwo Sat, 09 Dec 2006 02:08:20 GMT

Guillaume Devaux a écrit un article sur entreprise-facile.com sur le Journal du Net.


author Publié par incwo Mon, 04 Dec 2006 17:27:16 GMT

Olivier Marone reprend l'article d'Olivier Ezratty sur son site envie d'entreprendre.


author Publié par incwo Thu, 30 Nov 2006 15:17:02 GMT

Olivier Ezratty a profilé entreprise-facile.com sur son site Opinions Libres. Il nous a également inclus dans son livre blanc sur l'accompagnement des startups high tech en France. Tout cela avec une réactivité impressionnante car il venait juste de publier une update de son livre blanc, dans laquelle nous n'étions pas mentionnés, et maintenant... oui !


author Publié par incwo2 Wed, 29 Nov 2006 17:28:51 GMT

Bernard WERBER dans L’encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, expose le principe suivant : « entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre et ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer ». Entre l’entreprise et ses clients, la même difficulté existe, d’où la nécessité de bien choisir ses outils et d’homogénéiser son discours. Plus la politique de communication sera efficace, plus l’image de votre entreprise sera forte.

En tant que système ouvert vers l’extérieur, l’entreprise se doit de communiquer vers ses clients, mais aussi vers ses partenaires, ses prescripteurs, la presse, les institutions publiques, etc. L’image d’une entreprise n’est jamais le fruit du hasard, mais elle s’inscrit dans une volonté stratégique et se construit jour après jour à travers l’ensemble des acteurs et des supports de communication de l’entreprise. Chaque membre de l’entreprise et chaque outil constituent des leviers de communication. En conséquent, toute communication orale ou écrite doit être maîtrisée et homogénéisé afin d’uniformiser le discours, d’optimiser la compréhension des messages et, au-delà, de renforcer l’image de l’entreprise.

Des traditionnelles cartes de visite et plaquettes, en passant par la conception d’un logo et le désormais quasi indispensable site Internet, tout entrepreneur composera son propre plan de communication en intégrant les outils les plus adaptés à sa cible, à son budget, à son activité. Pensez à porter une attention particulière aux mots, aux expressions, aux images, au ton, aux messages et au choix des supports eux-mêmes. Communiquer avec ses clients et prospects en direct ou par l’intermédiaire d’un media n’est pas chose facile. Assurez-vous que votre interlocuteur comprenne et adhère à vos termes. Testez vos plaquettes avant de les imprimer en 5000 exemplaires. Faites relire vos documents par une personne externe non impliquée, elle sera plus vigilante sur le sens global des textes et l’orthographe, et elle vous apportera un témoignage précieux sur la compréhension générale du support et l’image transmise.


author Publié par incwo Tue, 28 Nov 2006 22:27:46 GMT

Nous avons aimé cet article de David Hornic, sur VentureBlog, aussi, avec la permission de l'auteur, nous vous en livrons la traduction:

"L'autre jour alors que je tapais un post sur Vox, j'ai remarqué quelquechose qui n'avait pas été là auparavant. Soudain, il y avait une ligne rouge pointillée sous les mots que j'avais mal orthographiés. Le jour d'avant, il fallait que je clique sur le bouton de vérification d'orthographe pour trouver tous les mots contenant des erreurs. Maintenant, j'ai un vérificateur d'orthographe intégré. Une semaine plus tard, j'ai remarqué une ligne rouge pointillée similaire dans un message que j'étais en train de taper sur LinkedIn. Pareil, un vérificateur d'orthographe intégré. Fantastique. Le meilleur de tout ça c'est que je n'avais rien eu à faire pour obtenir la nouvelle fonction. Le logiciel a été mis à jour sur les serveurs, et soudain, les services sont meilleurs qu'avant.

On a dit beaucoup sur la puissance du modèle économique du logiciel vendu comme service en ligne. Le modèle économique de vente de logiciel à des entreprises est un challenge. Une fois que vous avez atteint vos objectifs trimestriels, la course a démarré pour le quarter suivant. Alors qu'il y a nombre de sociétés extrêmement réussies avec ce modèle, le logiciel en tant que service en ligne procure une bien plus grande prédictibilité du revenu. Simplement en suivant quelques indicateurs -- le coût de l'acquisition du client, le taux de croissance, la rétention -- il est possible de prévoir à l'avance le succès du service. Et en adaptant ces paramètres, il est possible d'agir de manière drastique sur la profitabilité d'un service en ligne. La prédictibilité, c'est de la musique douce aux oreilles des investisseurs et entrepreneurs.

Mais pour fantastique que cette prédictibilité puisse être, je pense que c'est réellement l'intérêt intrinsèque du fait d'avoir ses logiciels sous forme de service qui fera réussir ce modèle. Prenez par exemple PayCycle, un petit service de fiches de paie dans lequel j'ai investi. Lorsque j'ai investi dans PayCycle, l'équipe construisait la première version du service. Ils ont du prendre des décisions difficiles sur les états à produire en premier, les fonctions à ajouter pour chaque Etat, comment implémenter les dépots directs, comment automatiser le paiement des impots Fédéraux et Nationaux, etc. Avec chaque nouvelle version du logiciel, le service s'adressait à une cible plus large, avait de plus en plus de fonctions, et était de plus en plus facile à utiliser. Maintenant, des dizaines de milliers de petites sociétés utilisent PayCycle pour faire leur paie chaque mois, et ils peuvent compter sur le fait que le service s'améliore continuellement à mesure que l'équipe continue à le faire évoluer. On peut raconter la même histoire de Salesforce, Facebook, Typepad, YouTube, NetSuite, etc.

Ceux qui bénéficient de cette architecture de service sont les utilisateurs -- ils se connectent simplement, et obtiennent un meilleur service que le jour précédent. Et cette capacité d'innover rapidement mène également vers des meilleurs revenus, car les pertes de clients baissent avec le temps. En fait, les logiciels en tant que service sont une approche gagnant-gagnant pour les utilisateurs, et les startups qui les créent. Je ne doute pas d'investir encore pendant des années dans des sociétés qui proposent des services intéressants, et que je les verrai s'améliorer jour après jour. "


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